Depuis l'origine (1972), le Prix Gabriel Tarde est financé par le ministère de la Justice.
Prolongation : la nouvelle date pour postuler au PGT est le 31 mai 2023.
Cette session du PGT récompense l'auteur français ou étranger, d'un ouvrage de criminologie en français, publié en première édition ou non encore publié, achevé après le 1er juin 2018 (date de clôture des inscriptions de la session précédente).
Que faire pour concourir ?
Les inscriptions à la session "2018-2023'" du Prix français de criminologie (Prix Gabriel Tarde) sont ouvertes jusqu'au 30 avril 2023 (repoussé au 31 mai 2023).
Sont pris en considération, pour l'attribution du prix, les seuls ouvrages qui constituent pour leurs auteurs l'une des premières recherches ou l'un des premiers travaux dans le champ de la criminologie.
Le prix peut récompenser une œuvre collective. Dans ce cas, seul le (ou les) auteurs(s) remplissant les conditions précisées supra concour(en)t au prix Gabriel Tarde.
Dossier de candidature :
Les candidats doivent soumettre sous forme numérique un CV, un résumé de 20 000 / 30 000 signes, un exemplaire de leur travail, ainsi qu’une synthèse de 30 pages maximum, qui lui semble représentative de l´ensemble. Les documents sont soumis au format PDF.
Une première sélection sera alors effectuée. Les candidats retenus pour poursuivre le concours devront envoyer sur demande au/à la secrétaire du prix Gabriel Tarde deux exemplaires papier de leur travail.
Pour tout renseignement sur le Prix Gabriel Tarde : prixtarde@gmail.com
1 |
Bruno GRAVIER |
Psychiatrie |
2 |
Jean-Michel BESSETTE |
Sociologie |
3 |
Marie-Sophie DEVRESSE |
Sociologie |
4 |
Sylvain ROUSSILLOUX |
Philosophie |
5 |
Paul MBANZOULOU |
Droit |
6 |
Renaud BOUVET |
Droit - Médecine |
7 |
Virginie GAUTRON |
Droit |
8 |
Anne WYVEKENS |
Droit - Sociologie |
9 |
Aïda CHOUK |
Droit |
10 |
Astrid HIRSCHELMANN |
Psychologie |
11 |
Jérôme ENGLEBERT |
Psychologie |
12 |
Fabienne GLOWASCK |
Psychologie |
23 mars 1972 : création du PGT par le Comité de coordination des recherches criminologiques du ministère de la Justice (CCRC).
1972 : Catherine Balle pour La Menace et son traitement judiciaire. Étude sociologique d’un langage de violence.
1973 : Claude Faugeron pour Analyse typologique des représentations sociales de la justice criminelle en France.
1974 : Hanna Malewska et Vincent Peyre pour Délinquance juvénile, famille, école et société.
1975 : Pierre Lascoumes pour Prévention et contrôle social.
1976 : Bruno du Pouget de Nadaillac pour Les Groupes adolescents de banlieue.
1978 : Michel Chauvière pour Recherche sur la rééducation et le secteur enfance inadaptée (1940-1950)
1979 : Arlette Farge pour Vivre à Paris dans la rue au xviiie siècle.
1980 : Jean-Michel Pichery pour Le Jeune Adulte délinquant.
1981 : Henri Souchon pour Analyse comparative de la pratique policière de l’admnonestation. France, Québec, Grande-Bretagne.
1982 : Sylvie Cimamonti pour Le Processus d’élaboration et de discussion de la loi du 2 février 1981 renforçant la sécurité et protégeant la liberté des personnes. Essai d’analyse sociologique.
1983 : Jean-Marie Fecteau pour La Pauvreté, le crime et l’État. Essai sur l’économie du contrôle social au Québec (1791-1840).
7 février 1984 : Après la suppression du Comité de coordination de la recherche criminologique, (CCRC), la gestion du PGT est confiée à l’Association française de criminologie (AFC)
1987 : René Levy pour Du suspect au coupable, le travail de police judiciaire.
1989 : Roger Dufour-Gompers pour L’Image et le corps : psychothérapie en milieu carcéral.
1994 : Marie Vogel pour Les Politiques des villes entre local et national : l’administration des polices urbaines sous la IIIe République.
1996 : Philippe Combessie pour Prisons des villes et des campagnes : étude d’écologie sociale.
1999 : Charlotte Vanneste pour Les Chiffres des prisons de 1830 à 1995 : des mécanismes économiques à leur traduction pénale.
2001 : Hélène L'Heuillet pour Basse politique, haute police. Une approche historique et philosophique de la police.
2003 : Benoît Dupont pour Construction et réformes d’une police : le cas australien (1788-2000).
2005 : Carla Nagels pour Jeunes et violence - Une rencontre programmée par la crise de solidarité. Analyse du discours de la chambre des représentants de Belgique 1981- 1999. (thèse de doctorat en criminologie, université libre de Bruxelles (ULB), 2004)
2007 : François Bonnet pour La Production organisée de l’ordre. Contrôler des gares et des centres commerciaux à Lyon et à Milan.
2009 : Claire Secail pour Le Crime à l'écran : le fait divers criminel à la télévision française.
2011 : Olivier Milhaud pour Séparer et punir, les prisons françaises mises à distance et punition par l’espace.
2013 : Xavier de Larminat pour La probation en quête d’approbation
Mention à Jérémie Gauthier pour Origines contrôlées : la police à l’épreuve de la question minoritaire à Paris et Berlin
Mention Veerle Massin, pour La capacité pénale.
Mention à Caroline Touraut pour La famille à l’épreuve de la prison.
2015. Lucie Bonny pour De la prison, peut-on voir la ville ? Continuum carcéral et socialisation résidentielle.
2017 Le jury n’a pas attribué de prix.
2019. Océane Pérona pour Le consentement sexuel saisi par les institutions pénales. Policiers, médecins légistes et procureurs face aux violences sexuelles.